La consommation de vin dans l’Antiquité

Dans l'Antiquité le vin était considéré comme un produit de première nécessité

Dans la Rome Antique, le vin était considéré comme un produit de première nécessité. Tout le monde y avait accès. D’ailleurs, dans son traité d’agriculture, Caton souhaite octroyer 260 litres de vin par an à n’importe quel esclave. On peut donc imaginer que la consommation des habitants des villes était probablement largement supérieure.
L’administration veillait en outre à ce que les vins soient toujours à bas prix, afin de rester accessibles à toutes les classes de la population.
Le vin était bu à chaque repas, ou lors de banquets, accompagné de pain. A noter que les convives buvaient des vins de différentes qualités en fonction de leur rang social. 
Le peuple pouvait également consommer du vin dans les tavernes, où hommes libres, pauvres, affranchis, esclaves et prostituées se côtoyaient. Le vin de consommation courante était mélangé à plusieurs ingrédients pour améliorer son goût, puis il était coupé à l’eau ! Cette pratique était de bon aloi, voire même un signe de civilisation. Les peuples barbares étaient en effet considérés comme incapables de gérer leur appétence pour l’ivresse, là où les peuples civilisés faisaient preuve de modération. En outre, on considérait déjà que boire son vin pur était dangereux pour la santé !
Les Grecs, puis les Romains, buvaient ainsi le vin mélangé, à la différence des Gaulois. Chez les Grecs, l’eau était mélangée au vin dans un grand vase ou cratère, alors que chez les Romains, chaque convive faisait lui-même son mélange : généralement deux ou trois mesures d’eau pour une mesure de vin.
Selon les goûts et les saisons, le vin était bu réchauffé dans un thermopolium (sorte de cuve chauffante) ou rafraîchi avec de la neige stockée dans des cavités naturelles qui servaient de glacières. Dans les banquets aristocratiques, l’eau chaude était maintenue à température dans un chaudron appelé authepsa.

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