L’influence de la Lune sur les cultures et particulièrement sur la vigne est un principe très connu en biodynamie. En effet, ce type d’agriculture repose sur la compréhension et le respect du vivant et sur la mise à profit des phénomènes naturels. Or, si la Lune est responsable des marées océaniques, il semble évident qu’elle peut également avoir une influence sur les végétaux en majeure partie composés d’eau.
Les viticulteurs se rallient de plus en plus à cette doctrine et la Lune tient désormais une place de choix tant dans la plantation de la vigne que dans la mise en bouteille. Ainsi, en pratiquant la viticulture biodynamique ils se réfèrent au calendrier lunaire, qui leur indique le moment idéal pour entreprendre les divers travaux de la vigne.
Deux principes fondamentaux commandent le calendrier lunaire : les notions de lune croissante/décroissante et de lune montante/descendante.
La lune montante se caractérise par la montée des sèves. C’est le moment idéal pour toutes les interventions qui se passent au-dessus du sol. Les fruits récoltés durant cette période seront également plus juteux, et se conserveront plus longtemps.
À l’inverse, lorsque la Lune est descendante, la sève regagne les racines. La période est donc propice à tout ce qui se passe sous la terre (plantation, repiquage…) mais aussi à la taille, qui sera mieux supportée. C’est également la période lunaire la plus appropriée pour soutirer le vin et le mettre en bouteille.
Enfin, deux fois par mois, la Lune coupe le plan de rotation de la Terre autour du Soleil. Ce moment est appelé nœud lunaire. Ce phénomène perturbe les végétaux, et il est conseillé de ne pas intervenir sur la vigne et le vin lors de cette phase.